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La ruelle
15 avril 2011

Tous les matins je me reveille avec la meme

Tous les matins je me reveille avec la meme sensation desagréable : celle que je me sens mal dans ma propre maison et famille.

J'ai trouvé ce qui me convient, ce qui donne sens à mon quotidien. Seulement je me sens tellement mal avec mes propres parents que mes joyaux se ternissent quand je leur en parle.

Rien n'y fait, j'ai toujours cette amertume au fond de moi qui m'empeche de parler avec honneteté.

C'est pathétique de se sentir aussi mal dans sa propre famille, mais quand la famille est faite d'étrangers, c est impossible de se sentir en confiance. Je ne peux parler de rien. J'ai un entretien d'embauche, et ne leur en ai même pas parlé. Pourquoi ? Parce qu'ils sot très stressants. Je préfère faire les choses seule, au moins je n'ai pas affaire à leurs reactions puériles. C'est navrant, mais c est aussi l'unique solution pour me détacher d'eux et de leur stress quotidien.

Pendant plusieurs années, je me suis bercée d'illusions : j ai cru qu'on etait une famille. Mais en trois ans de chomage, les choses ont montré leur vrai visage. On n'a rien à se dire. Depuis plus d'un an, ils me serinent avec leurs sales reflexions parce que j'utilise leur argent pour m acheter certaines choses ( pas des grandes). Je fais toujours attention aux prix, j achète en destockage, en soldes ; mais je me sens litteralement virée de ma maison par leurs reflexions. ça leur pose problème que je sois là. J'ai essayé d'en discuter avec eux, mais ils ne connaissent pas ce terme ... Ils ont des reactions très reac'. Ils ont des comportements malsains : ils font tout pour que se faire sentir indispensables financièrement, mais me laissent seule dès que j'ai des soucis. Alors je prefère me frayer mon chemin sans eux, c est le mieux.

C'est très triste de ne pas pouvoir compter sur ses parents en cas de coup dur. Le chomage est la pire chose qui pouvait arriver. Au lieu de nous rapprocher comme je l'avais si naivement espéré, cela nous a éloignés. Faut faire avec, sinon on se heurte à des désillusions chaque jour plus cruelles.

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