La ruelle

C'est une sensation vraiment désagréable que d'avoir honte de ce qu'on est devenu. C'est ce que je ressens depuis 3 ans. Tout ce que j'avais espéré a foiré, ce que j'ai tenté de construire n'a rien donné. Je ne crois pas du tout à cette notion de "chance", mais parfois j'en ai vraiment assez que ce que j'essaye de construire tombe en ruines. C'est exténuant. Malgré tout, je n'ai pas chomé, je suis restée dynamique. Par contre j'ai perdu confiance en moi. Je ne suis pas déprimée, simplement fatiguée de recommencer sans arret à zero. Je n'ai plus l'énergie d'il y a 10 ans. J'aimerais que les choses évoluent, qu'elles avancent, mais systématiquement quand j'entreprends un projet cela ne fonctionne pas du tout. Du coup j'attends. Attendre, je n'en peux plus. Je reste active pourtant, je fais du bénévolat, je crée beaucoup. Mas physiquement j'ai honte de moi. J'ai un air plus fatigué, moins jeune, plus anxieux. Je n'imaginais pas à mon age vivre encore chez mes parents, ne pas trouver d'emploi, avoir fait des études pour rien. Le chomage, quand il dure, fatigue énormément les nerfs. Ce que j'aimerais avoir 5 ans de moins et retrouver ma force !

Que dire sur ma vie depuis 2013 ?

Premier point : j'ai arrêté de fumer. Hélas j'ai pris environ 10 kg, que j'ai du mal à perdre malgré le sport ...

Second point : à défaut d'être dévenue journaliste, j'écris des livres. Pas de quoi en vivre, mais ça réhausse un peu l'estime de soi.

Troisième point : la conversion au judaisme est presque terminée. Beaucoup de douleurs, infiniment de patience et d'hésitation.

Quatrième point : nerfs pas tout le temps au beau fixe ...

                                                                        Aujourd'hui : toujours en pyjama ...

Pendant des années je me suis demandée si je préférais les femmes ou les hommes. Mon choix est fait. Les hommes sont quasiment tous des putains, je n'en veux pas. J'ai attendu longtemps de rencontrer des hommes corrects, francs, mais j'ai attendu en vain.

Si j'ai cessé la boxe quand j'avais 18 ans, c'était à cause du machisme ambiant. J'ai donc arreté tout sport en club pendant plus de dix ans. Puis j'ai voulu reprendre en club, mais je me suis encore une fois heurtée à ce genre de mecs qui me dégoutent. C'est plus fort qu'eux, ils humilient une femme, surtout si elle est jolie et jeune. Ils se croient tout permis, sous couvert de "l'humour". Les mecs sont des salopes, des bons à rien, c'est un fait avéré. Ils sont méchants, superficiels, violents, hypocrites. On ne peut rien construire avec eux.

Avec la plongée, j'ai cru que j'allais pouvoir reprendre un sport dans une ambiance sympa, mais à partir du moment où il y a des hommes, tout ce qui peut etre agréable devient désagréable. Même les femmes aujourd'hui sont devenues quasiment comme les gars. Aussi vulgaires, méchantes, fausses, égoistes.

J'ai demandé à etre avec une monitrice, et un plongeur s'écrie : "y a une fiotte ici !  a une fiotte ici !" Ahah, que c'est drole ...! Je connais cette ambiance, ce n est pas pour moi. Dommage, le sport me plaisait. Mais quand on adhère à un club, il faut se sentir bien avec les autres sinon ce n est pas la peine de s'inscrire.

Les mecs sont vraiment trop cons pour avoir envie d'etre avec eux.
Les nanas qui aiment etre avec eux sont comme eux : des putains qui aiment etre mattées.

J'ai attendu trop longtemps de rencontrer des gars corrects, je passe à autre chose.  Ce ne sont que des putes qui pensent que les femmes soient aussi basses qu'eux. Et c'est une veritable erreur que les femmes cherchent à devenir comme les mecs.

1) hugo cabret

Pas loin d'etre un chef d'oeuvre ! Réalisé par ... johny depp, ce film contient beaucoup de poésie et de drame, mêlant histoire du cinéma, tragédie (garçon orphelin) et vie parisienne au début du XXe siècle. Au début, on ne sait pas trop quelle direction prend le film, quelle histoire cela traite exactement, puis on est tellement pris par l'histoire qu'on se rend qu'il y a plusieurs histoires et c'est tout l'intéret du film !!
Les acteurs sont très bons. Celui qui interprête l'ex cinéaste est l'acteur qui jouait le role du psy dans shutter island : excellent !

2) pole express

Mon avis ? Bof. J'ai décroché très vite. Pourtant l'histoire est pleine de rebondissements, mais loin de ressentir l'exaltation et le rêve poétique propre aux films de noel, les personnages m'ont paru un peu ... glauques. Caricaturaux peut etre. Niais. L'histoire ne traite pas vraiment de la magie de noel, mais plutot du trajet jusqu'au pole nord où tous les petits garçons et les toutes les petites filles incrédules vont enfin retrouver la foi dans le père noel , oh oh oh !!
Bof bof.

3) juno

C'est un film que j'imaginais plus engagé sur le sujet de la grossesse adolescence. En fait, il reste très neutre. L'ado se fout de l'enfant qu'elle porte tandis que son accouchement fait le bonheur d'une jeune femme qui l'adopte. Au fil des 4 saisons on voit la grossesse évoluer mais pas la fille. Seul le mari de la jeune femme se revèle etre un gros con attardé qui, à 30 ans, préfère devenir une star du rock plutot qu'etre père.
Un sujet qui aurait mérité plus d'approndissement sans pour autant tomber dans la moralisation chiante. Ellen page joue bien par contre.

J'aimais lire, la nature, le sport, les produits non toxiques (savon, tisane, huile essentielle, sel ...) et je ne fumais pas.
Après pas mal de temps dans l'obscurité quant à mon identité, je vais me retrouver.

C'est une question qui peut paraitre blasphématoire, et pourtant je me la pose de temps à autre. Je suis arrivée tellement loin de ce que je ressentais au début ...
Quand j'ai découvert le judaisme j'avais une flamme, une passion, un enthouasiasme que rien ne tarissait. Si j'en suis là aujourd'hui c'est à force de rencontrer des juifs incorrects ; des juifs qui se croient tout permis, qui ne me souhaitent pas chabbat chalom avec franchise ... Je suis très déçue. Et ça empiète sur ma foi. ça empiète sur ma façon de fêter chabbat et je n'aime pas ça. Je n'aime pas ça parce qu'à l'origine j'adore fêter chabbat, je me demène toute la veille pour faire les choses correctement. Seulement, que je me trouve avec les religieux ou des non-religieux, je me heurte à des gens qui me font des histoires, qui ne sont pas francs et se permettent de dire des choses fausses sur moi.

Je ne comprends pas cette attitude.
Je pense que j'ai rencontré trop de gens intolérants, trop de gens incultes et le feeling ne passe pas. Plus. Au début, je pensais que c'etaient des gens  très cultivés, très gentils envers leur prochain et je me suis aperçu du contraire. Ils bavent les uns sur les autres, jugent sans connaitre ... Quand un juif ne te dit pas ouvertement chabbat chalom c'est qu'il ne t'aime pas. Je suis lasse de ces reactions intransigeantes. Resultat, je n'ai plus vraiment envie de fêter chabbat, c est bien dommage ...

J'ai trouvé un appareil photo comme j'avais avant : tout simple.
J'en avais assez des photos artistiques, je voulais retrouver de quoi faire des images sans ambition. Juste de quoi faire de jolies photos, memoriser quelques instants et les regarder avec plaisir.

Cette question résonne dans ma tête depuis longtemps. Quand j'en parle, on me dit d'emblée que je manque de confiance en moi, qu'il ne faut pas me dévaloriser ... mais ce que les autres ne comprennent pas, c'est que je ne manque pas particulièrement d'assurance. Je me pose cette question à force de cotoyer les gens. Les gens ont des reactions très bizarres à mon égard. Ils me jugent tout de suite, ils se permettent tout et n'importe quoi, ils m'insultent sans savoir ce que je fais ou qui je suis ...

Je ne suis pas une conne. J'ai fait des études, je m'intéresse à pas mal de choses, j'ai de la conversation. Par contre je ne suis pas méprisante. J'ecoute les autres mais en retour je n'ai que du foutage du gueule.
ça peut etre des gens qui me voient dans la rue et se retournent sur moi en se moquant ouvertement ; ça peut etre des gens qui me voient dans un parc et qui se mettent à m'interpeller en pensant que je suis une voleuse ; ça peut etre des gros cons en voiture qui se permettent de m'emmerder quand je marche ; ça peut etre des femmes qui sans me connaitre me prennent pour une domestique "va ouvrir la porte, prends rendez-vous pour moi" tout en parlant sur un ton plus que déplacé ; ça peut etre des vieux qui se permettent de me dévisager de haut en bas comme si j etais vulgaire ; ça peut etre une secrétaire qui, sans savoir qui je suis, me traite de conne en pouffant de rire parce que je pose des questions ...

Depuis très jeune j encaisse ces reactions. Apparemment en france c'est considéré tout à fait normal ...

Je n'inspire que du manque de respect et on n'y trouve rien à redire.

On me dit que je ne peux pas changer les gens. C'est du n'importe quoi de répondre ça. Depuis que je me mets en jupe longue, on me prend pour une manouche qui emmerde ces bons gros français. Tant que j'étais à la sorbonne, je me sentais légèrement plus respectée de par mon statut d'étudiante mais depuis que je suis au chomage on me prend pour de la merde. Et plus je le dénonce, plus je me fais insulter, mépriser.

ça a brisé quelque chose en moi. Pas ma confiance en moi ni ma emounah mais plutot la confiance que j avais dans les gens, dans la société, dans la france. C'est un pays que je deteste, un pays qui ne jure que par l'apparence mais n'a pas de valeurs morales. Ce n est pas sans raison si les français ne sont pas aimés dans le monde ; les etrangers aiment l'histoire du pays, le patrimoine, l'art mais pas les gens. En france, quand on est une femme on se fait insulter, mépriser et tout le monde trouve ça normal. C'est un pays tout sauf respectueux. Je n'ai que de mauvais souvenirs dans ce pays. Ces gens ne respectent rien ni personne. Resultat, je ne parle quasiment plus maintenant. On m'a tellement prise pour une conne que je garde mes avis pour moi. A chaque fois que j'ai amorcé des explications, des discussions franches, on retourne la situation en ma défaveur. Comme ça, on dit de moi que j'interprète tout mal, que je suis parano, que je suis trop sensible ...

Et leur dire merde, c'est etre trop sensible ?

Fut un temps où je pensais que le judaisme était arrivé au bon moment dans ma vie. Un moment où je me sentais abandonnée. Mais j'ai bien failli quitter pour de bon le judaisme à cause de la communauté. Pendant 2 ans j'ai essayé de m'intégrer ; en vain. J'ai essayé de m'expliquer, ça n'a servi à rien.

Il y a des jours où j'ai d'énormes doutes quant à ce que je suis en train de faire. Est-ce que j'en ai réellement envie ? NON. Je me sens obligée. Et manipulée.

Au début, j'ai été ravie de rencontrer une communauté religieuse. Je les trouvais ouverts, gentils. Maintenant je suis terriblement déçue. Ce qu'il faut faire quand on est avec eux ? Se taire, mentir. Pour un oui pour un non on me fait passer pour une emmerdeuse, pour une folle, pour quelqu'un de profondément indécis, pour une paumée au chomage ...

Cela fait 2 ans que je passe mon temps à pleurer. 2 ans qu'on se fout de moi. Si je donne mon avis personnel sur une synagogue, on me répond agressivement : "mais POUR QUI vous prenez vous à la fin ?" On me fait bien sentir que je ne suis pas de leur clan, que je ne vaux pas grand chose compartivement à eux. Mais ce que je ne supporte plus, c'est ce sentiment d'etouffement dès qu'on sympathise avec des religieux. Je ne peux pas etre moi meme, ma façon d'etre les choque constamment, ils sont persuadés que je lesprovoque alors qu'il n'en est rien.
Dès qu'on sympathise avec des religieux, on doit leur rendre des comptes, se justifier, faire la carpette, se taire. On n'a plus le droit de parler ni d'agir selon sa personnalité. On est obligé de reagir selon ce qu'ils veulent ; obligé d'accepter ce qu'ils imposent ; obligé de se marier quand quelqu'un vous propose un homme ; obligé de baisser la tete et les yeux ; obligé d'encaisser des propos insultants, humiliats sans rétorquer.
Ce n'est pas pour moi.
Tout cela a ete une telle pression que j'ai fini par craquer l'année dernière.

Je voulais tellement faire partie d'une communauté, d'une "famille" que j'ai entamé une démarche que je regrette de jour en jour. Ce n'est pas la torah que je rejette , mais la communauté religieuse. Je voulais juste apprendre les rites, l'hebreu... maintenant que je sais comment prier, il n'y a plus d'intéret pour moi de les frequenter encore. Ils ne m'ont fait que des embrouilles. Puis je m'ennuis avec eux ... les jours de chabbat, parlons-en, on ne parle pas de torah ! Ils font quoi ? Dormir ! Bon, ils font comme ils veulent mais moi je suis active intellectuellement le chabbat. J'ai besoin de lire, d'apprendre ...
Je voulais surtout renouer avec une femme dont je suis amoureuse. Elle est super. Mais son "pays à elle", c'est le maroc. Elle a été obligé de devenir loubavitch. Tu as été et tu seras toujours tout ce que je suis.  Je n'oublierai jamais ce qui s'est passé, ça restera toujours gravé en moi, et en elle aussi. Je t'aime R.
 

Moi qui ne suis pas, mais alors pas du tout, fan de régimes, je m'intéressais pas spécialement à la "détox". Les recettes drainantes qui permettent de perdre des kilos, de la cellulite, ce n'est pas pour moi. Au terme "detox" j'y préfère donc la "désintox".

Il y a quelques années, j'avais toutes sortes de gênes qui m'empechaient de vivre. Des angoisses, de l'acné, des tremblements, des maux de gorge permanents, des rougeurs, des sensations d'étouffement, des maux de tete,  j'avais du mal à comprendre ce qu'on me disait, des reveils hyper angoissés en pleine nuit, du mal à respirer en espace clos, phobies, j'avais du mal à marcher ... bref c'était invivable. J avais l impression d'avoir vieilli avant l'age. Ces symptomes, j'en parlais à mon médecin. Il me disait que c'était le stress, que je devais prendre un axiolytique et tout irait mieux. Mais plus je tentais de me détendre,  plus les angoisses me rattrapaient fortement. J ai essayé un peu de yoga, des tranquillisants (naturels quand meme ), le sport ... rien à faire. ça durait, ça revenait, je n'en pouvais plus. Et puis un jour , j'ai compris : mon corps était à saturation. De quoi ? Des cigarettes que je fumais depuis 10 ans, de la pollution, du stress. Alors je suis passée de 12 cigarettes ( en moyenne) à 5 et j'ai commencé à moins angoisser en espaces clos. Puis j'ai commencé à boire des tisanes détox. Vous connaissez ? Ces tisanes bio qu'on dit etre super pour drainer les impuretés de l'organisme. Eh bien, malgré tous ces symptomes flippants qui me gachaient la vie, dès la 1e tasse je me suis sentie mieux. ça n'a pas duré longtemps, mais je me sentais plus légère, moins alourdie par les angoisses.

J'en ai bu quotidiennement (une tasse par jour) et je me suis sentie bien mieux ! Ce n'est pas de la pub, mais du vecu. C'est à partir de là que j'ai réalisé combien j etais intoxiquée. Ce n'etait pas le stress, mais l'intoxication de l'organisme. Intoxiqué par les pots d'échappement, par les cigarettes, des boissons pas assez hydratantes...

Et quand mon organisme a commencé à de désintoxiquer naturellement, le stress a naturellement diminué jusqu'à redevenir à un stade normal. J'étais "oxydée" par des tas de choses sans m'en rendre compte. C'est très important de virer les impuretés de son corps. Ce qui est pas mal, c est l oméga 3. ça détend et vire le "stress oxyatif". Mais le mieux, c'est le hammam. On transpire beaucoup, on nettoie son organisme et on se remet naturellement d'aplomb sans passer par ces medocs à la con

C'est un âge auquel je pense souvent en ce moment. Pourquoi ? Parce qu'à cette époque j'avais des rêves pleins la tête et bien que j'ai souvent noirci mon adoloescence en en parlant, il y a quand meme eu des périodes sympas où malgré tout je savais qui j'etais et qui je voulais devenir.

A 17 ans, je lisais beaucoup. Presque du matin au soir. Je me levais, et  quasiment mon premier geste était d'ouvrir un livre et de commencer à lire. J'adorais la lecture. Je m'évadais en pensée, j'imaginais des scénarii.
Je lisais beaucoup de classiques français, surtout Maupassant.
A 17 ans, je voulais travailler dans le domaine des livres anciens. Ce qui m'a donnée envie de travailler là dedans est un film fantastique avec johny depp : la 9e porte. Puis aussi j'ai eu mon 1e livre ancien quand j'avais 15 ans ; c'etait un recueil de poésie que j'avais commencé à dévorer devant la seine, assise sur un rocher ...
Je voulais travailler assez jeune. C'etait très loin de moi l'idée de faire des super longues etudes ...

Je voulais absolument devenir ecrivain. Pas forcément romancière, mais je voulais faire de l'ecriture mon metier. J'adorais inventer des histoires effrayantes.

J'étais fascinée par les cultures orientales, surtout l'ancienne egypte à ce moment. Là aussi je dois remercier un film, La momie, qui m'a donnée envie d'etre egyptologue et bibliothécaire ! J'adorais lire les ouvrages de christian jacq et je me souviens meme avoir recrée un recette sanitaire egyptienne pour soulager les pieds fatigués, à base de citron, d'eau chaude et miel je crois ... J'adorais tellement ce qui venait d'orient que je me trouvais des origines orientales. Disons qu'à partir de cette epoque j'ai commencé à ne pas me sentir française ... J'ai jamais trop compris pourquoi, mais je me sentais infiniment plus proche de la culture marocaine que de la france. C'est dans ma façon de parler, de marcher, de me vêtir, mes gouts decoratifs, culinaires ect ect ...

Je me souviens aussi qu'à 17 ans je me sentais très femme, mais pas dans la vulgarité. J'adorais les jupes longues, les collants, les corsages ; bref en un mot j'adorais ce qui etais tsniout mais comme tout le monde autour de moi me trouvait coincée j'ai laissé tomber ce style pour adhérer au style hindoue avec des sarouels, des jupons ...

Je voulais un enfant, mais on me disait que c etait trop tot. Pourtant j'adorais l'idée d'etre mère, et plus largement de travailler avec des enfants. Je voulais etre educatrice. Puis là encore j'ai trop ecouté les avis extérieures qui  dénigraient ce métier, du coup je me suis orientée vers des etudes universitaires très très très longues.

A 17 ans je m'intéressais aux religions. Pas UNE religion en particulier, mais le bouddhisme, l'hindouisme, la sagesse en générale, la philosophie grecque.J'adorais la figure emblématique de l'inde qu'est Hanoumane, le dieu-singe. J'adorais le film de ce meme nom ...
J'etais aussi fascinée par les croyances, les légendes. Je croyais profondément dans le surnaturel et la magie blanche. Je n'ai jamais été attirée par le mal, au contraire je me servais ce mon potentiel pour sauver des animaux, diminuer des douleurs ...etc mais comme je n etais pas cadrée par une perception rigoureuse de cette magie, j'ai laissé tomber. En tout cas j ai decouvert un potentiel réel et bienfaisant.

Je détestais le stress. J'adorais créer des ambiances chaleureuses, avec des bougies, de l'huile. Là encore ça revenait à ma fascination pour la culture maronaine avec le hammam, l'argile, l'argan ...
Je découvrais des musiques du monde,  des musiques purement instrumentales comme le lounge, michel pépé, ou simplement des mélodies traditionnelles (du tibet ou d'inde par exemple).
Je me decouvrais aussi une passion pour l'Afrique. Ses couleurs, ses masques, ses peintures ... j'aimais la vie qui s'en dégageait. Mais c'est à cette epoque que j'ai decouvert l'apartheid et le combat de mandela pour que cesse cette discrimination en afrique du sud.
Je mangeais gras. J'etais plus grosse mais n'avais absolument aucun complexe de ce coté là. J'avais besoin de gras pour etre detendue. Je commençais à me lasser très serieusement de la boxe française et y preferais le coté plus sensuel de la relaxation .

YVES ROCHER. J'adorais prendre soin de moi, de mes cheveux, sentir toujours bon, avoir bonne mine en faisant des masques... J'allais très souvent chez yves rocher, j'adorais leurs produits, dont un qui faisait de cheveux magnifiques.

J'adorais l'art. Je peignais mes chats, des paysages avec de la peinture à l'eau toute simple...  Je faisais egalement de la création avec des bijoux en perles, des sculptures en plâtre préconçues chez truffaut, de la peinture sur bois ...
Je me voyais dans une galerie d'art ... je n'avais pas d'ambition particulière en tant d'artiste si ce n'est peindre une rivière de temps en temps...
Je m'intéressais aux peintres impressionnistes du XIXe siècle. Je voulais faire des etudes en histoire de l'art ...

Voilà j'ai à peu près fait le tour... Pour un résumé,  a 17 ans j aimais tout ce qui etait tranquille, mais surtout avec le recul je me suis rendue compte que tout etait annonciateur du judaisme. Tout dans ma façon d'etre, d'envisager mon avenir me preparait à ce que je vis depuis environ 2 ans. Avec davantage de recul je dirais meme que finalement tout cela etait surement annonciateur de ce qui  s est passé à kippour...

 Pour que certaines choses ne se reproduisent plus

J'ai regardé le dessin animé, pas le film. Je l'ai trouvé ... reposant.

Ce n'est pas gamin du tout, mais au contraire empreint de beaucoup d'humanité.
L'histoire est très simple, il n'y a pas d'intrigue particulière. En fait, il n'y a meme pas de dialogue, juste quelques sons pour fair comprendre les scènes.

C'est un scénario en soi assez banal. C'est l'histoire d'un  illusionniste français de la vieille école, un homme âgé qui n'est pas du tout au fait des nouveautés et qui va parcourir le monde pour faire ses spectacles. ça marche plus ou moins selon les pays, et c'est en ecosse qu'il rencontre une jeune fille qui va le suivre durant son periple. Cette fille, très pauvre, va devenir une jeune femme épanouie, belle, bien habillée ...

Ce qui est intéressant dans ce scénario, c'est de voir la petite histoire humaine qui s'inscrit dans la grande Histoire du monde. C'est le récit du passage de "l'ancien monde au nouveau monde", c'est à dire du spectacle traditionnel au show auquel on est habitué maintenant.

Le film doit être pas mal.

Je ne crois plus dans le travail. J'en cherche depuis près de deux ans et demi, et toujours rien. J'ai dû envoyé, courrier + email, environ 400 candidatures, chaque fois en adaptant mes lettres de motivation au poste désiré mais ça ne donne rien. On ne me repond pas, meme pas par la négative. Au bout d'un moment, on baisse les bras, on n'y croit plus du tout. Mais ça m'inquiète parce que j'ai un âge où on ne peut plus prétendre à un 1e emploi. Je pensais que mes études allaient etre un plus pour trouver un travail stable, je me trompais. Enfin, peut etre que j'aurais trouvé un emploi s'il n'y avait pas eu cette foutue crise, mais crise sociale et economique oblige, il faut s'adapter faute de trouver mieux...

C'est rageant, mais on est obligé de se résigner quand on voit que ses démarches ne servent à rien.
J'avais même participé à un atelier de création d'entreprise, mais il faut avoir un fonds de commerce pour commencer, trouver le bon filon ect ect ... Puis sans piston, faut pas rêver, on ne trouve rien, on n'a pas d'aide.

J'ai postulé du plus haut jusqu'au plus bas, c'est à dire que j'avais espéré un cdi dans la recherche et aujourd'hui je postule à des cdd dans des garderies ...
J'ai donné des cours à domicile, ça n'a pas collé.
On m'a donnée des entretiens bidons qui ne me menaient à rien de réel : des postes à pourvoir dans un an si la boite voit le jour, des prétendus soucis avec le contrat de la personne qu'on doit remplacer, des star-up qui vous font miroiter des emplois et qui vous disent le jours de l'entretien "ah mais en fait on cherche des bénévoles !", des jeunes patrons qui proposent un statut d'autoentrepreneur pour éviter de vous payer ...

Tout ça fait beaucoup d'indigestion.

Aujourd'hui, j'en suis au point que je ne crois plus dans les entreprises, dans les patrons, dans les salariés ... Il y a un tel stress au boulot et un tel salaire de misère (guère plus du smic) meme avec des diplomes qu'on se demande où est l'intéret de postuler ...

Il ne suffit pas de prétendre que le travail c'est la vie ; pour le moment on vit une existence sans emploi ! Je privilégie des activités qui me maintiennent en forme, qui me permettent malgré tout d'envisager un avenir, et cela malgré un etat professionnel catastrophique dans ce pays. Le travail aujourd'hui ce n est pas la garantie d'une vie decente, mais plutot la galère assurée.

En un an, on peut espérer du changement dans une vie. Ou pas.

En fait, il y en a eu. Pas toujours en bon, pas toujours en mauvais. Pas grand-chose de fondamental n'a changé, excepté que j'ai refait ma déco et que desormais je n'ai plus de chaise pour m'asseoir mais que je ne suis durement posée à meme le sol en écrivant ce post !!

Ce qui a changé ?

* Mon engagement dans le judaisme. Avant ce n'était qu'une théorie dans ma vie. Une théorie certes inspirante, mais aujourd'hui je me suis engagée dans une démarche de pratique sérieuse.

Ce qui n'a pas changé ?

* Arf, je vis toujours chez mes parents et ça se passe mal. Toujours autant d'incompréhension, de discordes. Moins de paroles blessantes, mais un grand fossé s'est instauré entre nous.

"Les 5 légendes", ça vous dit quelque chose ? Moi, je n'en avais pas du tout entendu parler. Et pour cause, je ne me tenais pas vraiment au courant des sorties de films ...

Mon avis ? Super ! C'est un film d'animation digne de noel, qu'on regarde avec  des chocolats plein la main.

C'est l'histoire de jack frost (celui qui fait tomber la neige), du père noel, du marchand de sable, du lapin de pâques et de la fée des dents (l'équivalent de la petite souris en france) qui vont devoir affronter le vilain croque mitaine ! Ce dernier, enragé à l'idée que personne ne croit plus en lui, a décidé de se venger en faisant en sorte que les enfants ne croient plus  dans la magie de noel, de pâque ou dans la fée qui apporte un petit cadeau quand on perd un dent de lait.

Bon, l'histoire n'est pas hyper originale mais l'animation en elle meme vaut le détour. C'est vraiment bien fait. Puis il y a des réparties sympas. C'est un film à regarder pour se changer les idées.

Autour de moi, on ne comprend pas du tout mon attrait pour le judaisme religieux. Seulement, ce qu'il est temps de comprendre, c'est qu'à 30 ans on n est plus sous le joug de sa famille. On fait sa vie et on crée sa famille.

Il y a plusieurs années, j'avais écrit une note sur mon 1e blog perso. Je m'imaginais à 30 ans. C'était loin à cette epoque, j'avais 21 ans...
Dans peu de temps j aurai 30 ans. Je fais des tas de bilans, plus ou moins constructifs. En fait, je peine à construire ma vie. Je m'étais imaginée avec quelqu'un, avec un enfant, un appartement, des amis, un travail intéressant. Surtout, je m etais imaginée épanouie.

Aujourd'hui, quand je me regarde dans une glace, je n aime pas le reflet.
Je vais essayer de retrouver ma fraicheur. Fraicheur de peau, d'esprit, immunitaire. Le stress m'a vieillie, m'a fatiguée.

La pratique religieuse me permet de retrouver cette force, cette énergie que j'avais en moi avant.

J ai toujours des ressources, mais je me sens tellement emprisonnée... Mes parents me bouffent mon quotidien. Or, je ne peux pas vivre ailleurs pour le moment, faute d'argent. Je donne des cours. Je profite de ces 100 euros approximatifs que j'ai gagnés. Chose étrange, elisa est juive et après les cours de français on discute judaisme. Elle pense que je devrais essayer de me convertir. Bizarre, j ai fait un voeu l autre jour : j ai demandé à ce qu'on m'aide à choisir ma voie ...

Il faut juste donner à mon coeur et mon esprit le temps de se reposer. Un vrai repos pour un vrai ressort.