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La ruelle
23 décembre 2006

Ruelle

IMG_0062" C'est un trou de verdure où chante une rivière "
Le dormeur du val, Rimbaud.

Le jardin est une féerie.
Dans l'histoire de l'art, c'est un lieu où s'établit la rêverie, l'intimité. Le poète se rapproche de l'inspiration par la nature comme compagne. Ses rêveries sont le fruit du chant des oiseaux, de la douceur de la lumière, de la verdure.
Au XIXe siècle les progrès techniques favorisent de meilleures conditions de vie, le courant impressionniste rejette les normes classiques de la peinture mais les poètes recherchent la mélancolie, fléau moral qui fait flancher l'inspiration vers les abîmes subjectifs. La nature est un retour à l'enfance, aux racines Rousseauistes où la rêverie solitaire dénude l'homme de sa carapace civile. La poésie se fait violence mais aussi naiveté enfantine. Le paradoxe de l'ange et du démon devient intrinsèque à celui qui souhaite connaître le monde et le reflet de lui-même. L'image renvoyée par les mots est celle des violences intérieures, des interdits oubliés au profit de la folie dûe à l'excès d'absinthe et de la syphillis.

Il est un couloir menant à l'intimité de la chambre et du jardin, lieux de secrets et de rêveries d'âmes solitaires.

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