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La ruelle
30 décembre 2006

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Cela fait 3 ou 4 ans que je suis célibataire. Et en toute franchise à l'égard de moi-même, je peux dire que je ne m'en plains pas au vu de mes rares expériences. Rares mais douloureuses.

En allant à la pharmacie, je tombe sur un jeune commerçant d' à peu près mon âge qui trouve le moment de me charmer sous le prétexte d'un baratin sur ma demande. Cela m'a fait sourire. Le problème, c'est que bien souvent le schéma similaire se reproduit : on cherche à me draguer en m'adressant la parole mais dès que le sujet devient un peu plus sérieux, on parle à celui qui est à côté de moi ( surtout s'il s'agit d'un homme ). Il faut être assez observateur / observatrice pour le remarquer, mais n'empêche que c'est limite indécent vis à vis de moi. Comme si j'étais une potiche, point. Alors la potiche préfère lire dans son coin et rester seule.

Par contre, ce qui me manque est de trouver quelqu'un avec qui je me sente bien. Non pour coucher ni pour me marier, juste m'épanouir en sa présence. Homme ou femme.

Je suis quelqu'un de sérieux, discret. Trop, peut-être, au goût des autres. Ou alors je m'attire les pervers. C'est l'occasion de leur cracher mon venin à la figure, ils sont juste des moins-que-rien, je n'ai aucun remords à les boycotter.
Dans ces conditions, le célibat me convient à merveille. Non en tant que statut, mais plutôt au vu de tous ces gros beaufs qui prennent le couple comme le prétexte à la négligence. Je leur dis : " J'irai cracher sur vos tombes " ( cf boris vian )

Je veux préserver ma liberté, ce que personne ne m'enlèvera. Personne.

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