Ville lumière

Paris n'a jamais aussi bien porté son surnom qu'en cette période de fêtes.
Pourtant, avant Noel, du côté de Saint-michel, je ne voyais aucune illumination. Paraît que même qu'il n'y avait pas grand-chose aux Champs-elysées. Peut-être par radinerie de la part de la mairie ?
Je vais assez peu sur Paris, sauf quand je vais à la fac. Pourtant j'aime cette ville. Quand j'étais en Deug, mes cours se situaient à Cligancourt, dans le 18eme, l'un des quartiers les moins bien famés de la capitale. Malgré tout, j'appréciais aller entre deux cours aux puces pour chiner quelques babioles ou juste m'imprégner de cette atmosphère partculière. Là-bas, j'avais pas mal de potes ; dans le quartier latin il en va tout autrement. Et je ne suis pas la seule à le penser. Beaucoup de mes anciens potes ( quand il m'arrive de les croiser dans les halls ) trouvent l'ambiance à la sorbonne hypocrite et trop concurentielle. Les étudiants venant des ecoles se regroupent entre eux, se croyant au-dessus de ceux qui viennent du Deug. Arrivés en master, je trouve cette attitude bien puérile. On s'en fout de qui vient d'où, l'important est le sérieux. Le pire, c'est que ces étudiants d'hypocagne ( je ne sais plus comment ça s'ecrit ) prennent les profs pour des incompétents, s'estimant plus rigoureux qu'eux. En cours, il m'arrive de les observer. Non à la dérobée, mais plutôt avec mépris et stupéfaction car ils ont le comportement de lycéens. C'est navrant. Pas étonnant qu'avec des individus aussi immatures l'ambiance en cours se dégrade.