La mort d'un oiseau

Assister, impuissante, à l'agonie d'un oiseau a de quoi te saper le moral. Avoir des chats, c'est bien, mais pas quand ils recouvrent leur instinct de chasseur. L'oiseau avait une patte arrachée, il ne pouvait survivre. Les spasmes de la mort sont impressionnants. J'ai été soulagée quand il est décédé, au moins il ne souffrait plus.

Aucun être ne peut vaincre la grande faucheuse. C'est pour cette raison qu'on a inventé les croyances divines afin de se rassurer. Assister à une agonie te renvoie à la fragilité de tout être vivant. On naît, on s'épanouit, on meurt. Cruelle réalité, mais rien ni personne ne peut changer ce processus.
Je préfère voir la mort naturelle de mes propres yeux plutôt que de faire semblant de ne pas la craindre. Les yeux sont faits pour voir, on ne les ferme qu'en mourant.