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La ruelle
22 décembre 2007

Ecole ?

Ma mère souhaite que je fasse une école l'année prochaine. Il est vrai que d'une certaine manière, cela me changerait de la fac et me profesionnaliserait plus, m'ouvrant ainsi une perspective concrète sur le travail. Mais je n'en ai pas tellement vie, car cela le terme "ecole" me renvoie malgré moi au lycée. Exceptée la première année, je ne peux pas dire que le lycée se soit hyper mal passé. Mais je n'en garde pas pour autant de bons souvenirs.
Pendant longtemps j'ai cru que mon mépris des adolescents venait de ma propre adolescence et de mon besoin de me différencier de ces loosers. Mais des années plus tard, je les méprise tout autant car ceux d'aujourd'hui sont aussi cons que ceux d'hier. En plus violents, même. Il est évident que je ne leur ai jamais ressemblée en rien et que je ne ressemblerai jamais. Les beaufs de 17 ans deviendront des beaufs de 30 ans.

Je sais qu'une école n'est pas une version du lycée car les étudiants ont plus de maturité. Mais le mot "école" me freine énormément. Vu les notes que j'avais au lycée, j'aurais pu m'inscrire en école prépa mais j'ai préféré la fac pour justement fuir ces écoles dont les membres sont aussi immatures que ces pauvres collégiens. Ceux de la fac qui sortent des écoles prépas sont repérables tant on dirait des adolescents...C'est pathétique. De brillants étudiants en cours, mais de sombres imbéciles dans la vie.

Dernièrement j'ai eu la confirmation que les cancres du collège / lycée ne changent pas.
Quand j'étais en 5e, il y avait un gars qui accumulait tout du pauvre type : cancre, mauvaises fréquentations, confusion quant au vocubulaire employé. Douze ans après, je l'ai revu plusieurs fois à la gare où il continue de trainer dans la rue avec sa bande de racailles. Douze après, c'est un adulte retardé qui inspire le mépris.
Les ados ne sont personne mais se croient le centre du monde. Aujourd'hui ils s'insultent pour se saluer ; ils se droguent pour s'amuser ; ils misent leur fric sur l'apparence vestimentaire pour cacher une ignorance culturelle grandiose. Je les regarde, ces têtes à claques, qui se croient tout permis et au dessus de tout le monde parce que la mode est l'adolescence, mais en réalité ils font pitié aux yeux de beaucoup.

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