Ma mère et moi ...

Pendant longtemps, j'ai cru que la relation avec ma mère était fusionnelle et compliquée. En vérité, elle est le contraire : distante et simple. On ne s'entend pas. A un moment, j'ai cru que ça avait changé. Peut- etre avait-elle vraiment changé ... Possible. Mais me souvenir de ce moment m'est douloureux. Parce que c'est fini. C'est revenu comme avant.

Elle est odieuse. Elle fait des embrouilles sans arret, balance ses vannes et se justifie en disant " mais je rigooole". Pas étonnant que je n'ai pas d'humour, soi disant, je n'ai pas envie d'etre comme elle. Parce qu'elle fait comme mon père. D'ailleurs, parfois, je me demande si elle n est pas pire que lui. Lui a fait de grosses conneries, c est indéniable. Mais elle ... elle cherche la merde aussi. Ce qui ne passe pas, c'est qu'elle se permet d'etre odieuse, mais l'an dernier, quand j'étais sous pression après l'hopital et que le médoc que les infirmières m'injectait  m'énervait, il fallait que je "sois aimable". Combien de fois m'a t elle sortie un "sois aimable" désagréable, alors qu'elle meme était infecte dans son ton et ses propos ? Elle secroit tout permis. Elle a l'attitude d'une gamine capricieuse.

De cela je m'en étais aperçue il y a longtemps, mais je croyais que ma vision des choses était erronnée, encore empreite d'un adolescent(isme) -neologisme, je precise- puéril. Or, ce n'était pas le cas. J'avais hélas raison. Je m etais bien rendue compte qu'on ne s'entendait pas, mais je ne voulais pas le voir.

Ce qui m'enerve d'autant plus aujourd'hui, c est que je cherche à me relaxer sans eux. Je fais ma vie, sans eux. Mais en restant chez eux Car je ne me sens pas chez moi. Ou de façon épisodique.
Plus je grimpe dans les études, plus c est affreux car un fossé se creuse irreductiblement. Je ne fais plus partie de leur monde, mais eux me tirent vers le bas. Parfois, je me demande meme comment j ai fait pour arriver jusqu'à l'agregation ... C est grace à moi, ça c est sur.