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La ruelle
10 décembre 2011

ces paroles

Je ne supporte plus du tout de me promener avec ma mère, j'en ai bien trop de mauvais souvenirs. Tant de prises de tete ... Avant, j'appréciais discuter avec elle, mais depuis l'année dernière elle est vraiment odieuse. Je lui ai dit des choses que je regrette enormément. C etaient des choses intimes, personnelles, relatives à ma construction en tant que femme. Et elle a tout bousillé à cause de sa menchanceté. Tout a commencé avec cette phrase immonde : "je te souhaite d avoir un enfant qui ne t aime pas". Oui, c etait pendant une engueulade, mais ça ne se fait pas du tout. Après j'ai eu le malheur de lui dire que je parlais philo à A.W par email, que grace à lui j'avais retrouvé gout à la philo. Tout ce qu'elle a su me repondre, c'est : "il n'avait peut etre pas envie d'avoir des cours !" Je me souviens aussi de son regard envieux quand j'allais lui dire que j avais des sentiments pour lui...
Et il y a eu aussi cette phrase, balancée comme ça dans la cuisine : "elle en a tellement marre de cette famille qu'elle veut creer la sienne !"

Après quoi, quand j'ai voulu rester chez moi au lieu d aller en fac, quand j'ai voulu me sentir femme en me promenant dans le coin, j'ai commence à me faire emmerder par des gars dans la rue. Une fois, deux fois, trois fois et c est devenu regulier, quotidien.

Tout ça a brisé ce que j'entreprenais pour me construire :

  • ma capacité d aimer, de m'ouvrir aux autres
  • mon envie de fonder une famille, d avoir un enfant, d'envisager de me marier
  • mon plaisir de me sentir séduisante, plus féminine
  • mon amour de la philosophie

La violence n est pas que physique, elle passe aussi par les mots. Des mots qui choquent, vous entaillent et la plaie reste ouverte un certain temps. J'essaye de me reconstruire, mais là où j'ai une énorme amertume et une grande colère, c'est que j'avais enfin réussi à mettre de coté cet environnement familial déplorable et malsain en me concentrant sur mes priorités. Mais à chaque fois que j'y pense, cela me fait mal car je me souviens de ces mots abjects. Qu'est-ce que je dois faire pour retrouver la paix ?

Une chose est certaine : mes parents ne font plus partie de ma famille.
Pour moi, la famille est une chose precieuse, essentielle à la construction de sa personne. C'est une chose qu'il ne faut pas gâcher par la mechanceté et l'egoisme surdimentionné. Je me suis quand meme construite, mais une partie de ma joie s'est effacée. Comment la retrouver ? En continuant mon chemin. Seulement pour cela, il me faut admettre que je suis autre, que je redeviendrai pas comme avant. Il y a clairement un avant et un après. Et je refuse categorique que l après soit sali par des gens qui n'ont jamais cherché à me connaitre, qu'ils soient de la "famille" ou pas.

J'ai trouvé la vie, le mouvement et l'Ailleurs que je cherchais tant.

Cela n'a aucun intéret, encore moins de sens, d' accorder de l'importance aux paroles des profanes.

Je ne suis pas allée à la shoull. J'en avais pourtant envie, mais j'ai été faible. Car si je suis sincère avec moi meme, je sais tres bien que seul le judaisme me mène quelque part. Ailleurs, c est du vide pour moi.

 

 

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