arrêt

Il y a plus fort que le changement : l'arrêt. Il y a des moments où il faut savoir s'arreter. Pas pour rebrousser chemin, mais pour continuer.

Il y a des moments où je suis vraiment nostalogique de mon adolescence. Car il n'y avait pas internet. J'ai l'impression qu'internet a bouleversé, profondément modifié les reactions des uns et des autres. On ne cherche plus à sortir de chez soi, ni à discuter, encore moins à découvrir de nouvelles choses. On reste enfermé et on ne parle pas. Quand il n'y avait pas encore internet, je m'ennuyais moins. Je lisais, je sortais. Quand je sentais l'ennui venir, je trouvais à m'occuper. Au fil des jours se construisait quelque chose. Avec internet, on voit du creux et l'ennui reste là.

Cela fait 11 ans que j'ai internet, cela ne m'a rien apportée. Ni travail, ni relations amicales, rien. Au contraire même, cela a détruit les amitiés que j'avais. L'emploi ? Que de la precarite. 11 ans de creux, de rien. ça suffit. Maintenant, tout tourne autour d'internet. Internet, internet, internet : on n'a plus que ce mot à la bouche; au travail, à la maison, entre amis, dans le train ... On veut un renseignement ? Internet. Sauf que les sites sont incomplets, voire faux. Du coup on se retrouve avec l'annuaire traditionnel dans les mains, avec l'enervement d'avoir perdu du temps sur le web. Pourquoi garder internet ? Puis la vie privée aussi ... Je n'aime pas voir ces gens qui mettent des photos de leur vie privée sur le web. Critiquer le web et ses utilisateurs ne sert à rien, cela ne changera rien à ce qui est. Mais je me retire de tout ça, ce n est pas pour moi.

Les articles de presse sur le web ? Pfff, du parti pris, des phrases mal tournées, du copier-coller. Les contacts ? Ils ne peuvent rien pour les autres.

Je n'ai gardé internet que pour les mails. Un peu pour blogger aussi. Mais bon ... rien de bien utile pour moi.

11 ans que j'ai internet et c'est du vent dans ma tete, dans ma vie.

Changer ? Non, arrêter ce qui ne me sert à rien. ça ne me manquera pas, ça ne me manque pas déjà.

Je suis egalement allée jusqu'au bout de cette histoire juive avec les loubavitch. J ai vu et compris l'envers du decor. C est un enfermement pour moi. J arrete.